La violence conjugale est un fléau qui peut toucher tout le monde. La violence se retrouve dans tous les groupes d’âge, de revenu, d’éducation, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, de sexe, ou de genre. La violence peut frapper chez les hommes, les femmes, les trans, les hétérosexuel.le.s, les gays, les lesbiennes. Certains sous-groupes sont plus touchés que d’autres, mais tous sont touchés. Via l’anse combat toute la violence conjugale et offre donc ses services quels que soient le sexe ou le genre de la personne qui en fait la demande.
Des individus avant tout
Chaque personne qui utilise nos services vient avec son propre bagage, son propre passé, ses propres valeurs. Chaque participant.e diffère par ce qu’il.elle a vécu dans son enfance, son bagage génétique, son support social, son rôle dans la famille. Chaque participant.e a sa personnalité, ses forces, ses fragilités, sa sagesse, son humour. Parmi toutes ces caractéristiques et facteurs différents, il serait limitatif d’en ne prendre qu’un seul en compte, le sexe de naissance, pour décider si la personne peut ou non faire des gestes violents. À notre sens, il serait même profondément injuste, insultant, et sexiste, de refuser nos services à une personne parce qu’elle est un homme/une femme. Si une personne veut travailler à réduire ses comportements violents, Via l’anse sera toujours là pour l’accueillir.
Combattre le sexisme systémique
Via l’anse travaille à combattre ces stéréotypes néfastes, à faire évoluer cette mentalité pour tou.tes. Tout le monde est victime et complice du sexisme systémique, en imposant aux autres, consciemment ou non, et en perpétuant les rôles de genre aliénants et opprimants. Travailler au-delà des genres est un travail continu que Via l’anse effectue, que ce soit en sessions individuelles, en groupe, ou par notre équipe de travail en parité mixte.